Thématiques : popularisation de l’escrime
L’escrimeuse épéiste Laura Flessel, surnommée «la guêpe» – sans doute à cause de ses nombreuses touches aux pieds de ses adversaires-, est une sportive de haut niveau aux multiples victoires, connue dans le monde entier et reconnue par ses pairs. Au-delà de son impressionnant palmarès, et d’une carrière de 17 ans, elle a pour projet de populariser l’escrime.
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Laura Flessel-Colovic est née à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, le 6 novembre 1971. Après s’être essayée à la danse, elle commence à 6 ans seulement à pratiquer l’escrime, le fleuret tout d’abord. Elle se démarque très vite et devient à plusieurs reprises championne de Guadeloupe.
En 1990, elle quitte son île natale et intègre le Racing Club de France, en métropole. A l’INSEP, elle s’entraîne avec les meilleurs escrimeurs. Elle délaisse alors le fleuret, pour prendre l’épée qui correspond mieux à son tempérament.
C’est en 1995 qu’elle remporte son premier titre sur la scène internationale.
Mais Laura Flessel connaît sa première vraie consécration mondiale en 1996, avec l’équipe de France, lors des J.O. d’été d’Atlanta : elle est doublement médaillée d’or en individuel et en équipe, au côté de Sophie Moressée-Pichot, une escrimeuse de renom elle aussi.
Elle enchaîne en 1998 avec les championnats du monde en Suisse, où elle décroche deux médailles d’or, en individuel et en équipe.
En 1999, elle réitère son exploit lors du championnat du monde à Séoul, en Corée du Sud, mais cette fois-ci en individuel uniquement.
L’année 2000, Laura Flessel figure alors parmi les sportives françaises favorites aux Jeux olympiques de Sydney, et elle obtient une médaille de bronze en individuel.
En 2001, elle participe aux mondiaux qui se disputent à Nîmes. Elle en repart avec une médaille d’argent. Elle gagne trois fois la coupe du monde d’épée féminine, en 2002, 2003 et 2007, puis est médaillée d’or aux championnats d’Europe de la même année.
2009 marque un tournant : malgré une 3e place aux championnats d’Europe, elle butte aux championnets du monde, sans réussir à se classer. En 2010, elle rebondit cependant avec deux médailles de bronze au niveau européen, sans réussir à confirmer au niveau mondial.
En 2012, pour les JO de Londres, Laura Flessel-Colovic portera le drapeau de la délégation française, mais reviendra bredouille. Elle décide alors de mettre un terme à sa carrière à l’âge de 41 ans.
Consciente que les compétitions ne durent qu’un temps, Laura Flessel est associée-gérante de la Société Flessel & Co ayant pour objet la gestion, l’utilisation et la protection de son image.
Durant sa carrière, cette épéiste fait la promotion de l’escrime dans les petits clubs des quartiers défavorisés en les dotant de matériel. C’est à cet effet, Laura Flessel a fondé l’association Ti’Colibri.
En 2008, la championne escrimeuse s’implique dans le programme «Envole-toi» qui a pour but de préparer de jeunes escrimeurs aux JO de 2012.
Femme de cœur, elle est en outre marraine de Handicap International, association au sein de laquelle elle fait plus que prêter son image.
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